Restauration du courant de Sainte Eulalie

Restauration du courant de Sainte Eulalie
Le courant de Sainte-Eulalie-en-Born s’étend sur environ 12 km et en 2013 a fait l’objet d’un diagnostic complet. Seul exutoire du plan d'eau de Parentis-Biscarrosse, il constitue un des trois principaux cours d’eau alimentant l’étang d’Aureilhan. A ce titre, il représente un enjeu majeur en termes de gestion hydraulique et légitime la demande de Déclaration d’intérêt Général.

En 2014, dans le cadre du schéma départemental de coopération intercommunale, le Syndicat Mixte du Bassin Versant des Lacs du Born (SMBVLB) nouvellement créé, s’est engagé dans une démarche de gestion et de valorisation des cours d’eau drainant les bassins versants des grands lacs nord landais. L’objectif poursuivi est de garantir le bon fonctionnement hydraulique des cours d’eau, tout en préservant les milieux aquatiques et leurs habitats associés et en conciliant les différents usages et activités riveraines. Un programme de gestion du Courant de Sainte Eulalie et de ses affluents (le ruisseau de Corneille, le ruisseau de Bounéou et le ruisseau de Pourjaou) a ainsi été défini. En octobre 2017 une campagne d’arrachage de plantes invasives (jussie, myriophylle du Brésil) a eu lieu dans le bassin dessableur à l’entrée du lac d’Aureilhan.
En cette fin d’année 2020, pilotés par le Conservatoire du Littoral, les travaux qui vont prochainement débuter dans la zone de l’ancien Pont du Gouvernement ont pour objectif de rétablir la continuité écologique du cours d’eau. Dans son état actuel, le seuil de cet ancien ouvrage fait obstacle à la libre circulation des espèces biologiques, comme l’anguille, et au transport des sédiments naturels. Pour y remédier des aménagements spécifiques vont être réalisés dans les prochains jours avec notamment la création d’une passe à poissons. Ce marché a été conclu avec l’entreprise VINCI pour un montant de 458 596,20€ TTC. Dans les années à venir, d’autres aménagements visant à diversifier les faciès d’écoulement seront réalisés en amont du Pont Neuf par la mise en place de déflecteurs végétaux ou de radiers empierrés.